CE QUI A ETE CENSURE SUR LE "POST"
Note préliminaire
"Le post.fr", un journal virtuel participatif, [voir le lien http://www.lepost.fr/perso/lydiana/]... et la censure.
Elle semble ici s'attacher surtout à certains articles ou commentaires particuliers. Deux explications : les suppressions aberrantes seraient le fait d'un robot farceur qui, briefé, associerait automatiquement des termes ou des lettres préprogrammés, tilterait à certains, et couic. Il suffirait donc d'éviter des mots prêtant à confusion (!) par exemple avunculaire, nyctamère (ou pire, nyctalope!), recul, basculer ou convoler, encuvage et bien sûr supputer, computer, putatif, pinailler, douille, quenouille ainsi que l'innocent concombre ou concomitant... et le subjonctif passé du verbe savoir aux deux premières personnes etc... Mais ce n'est pas tout.
Coucou, je suis le petit robotposteur chargé de la censure sur "le post.fr"; truffe à l'air, je chasse les vilains mots et les dévore aussitôt, je ne crains rien, j'ai un solide estomac...

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"Le plus important dans le discours, ce n'est pas ce qu'il dit MAIS CE QU'IL NE DIT PAS". (Lacan)
Car le "post" semble aussi pratiquer une autre sorte de censure, originale (quoique...) selon le principe suivant : un article qui reçoit des commentaires (dits "réactions") violents se voit souvent supprimé en même temps que ceux-ci : on jette le bébé avec l'eau du bain. Mais il y a aussi des cas où les commentaires violents sont maintenus... tandis que la réponse à ceux-ci est shuntée. Voici, colligé, ce qui a été supprimé et ce qui demeure sur ce journal : une liste -articles et commentaires- qui, mis bout à bout, semble dessiner une image en "négatif"... significative.
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Les articles
Un premier : le voici, avec le lien.
Cousteau... face noire [...]
cousteau-face-noire-reponse-a-soubire.html
29/10/2010 à 18h36 - mis à jour le 29/10/2010 à 20h17 | 887 vues | 10 réactions

On le lit bien souvent... mais avec détours et circonlocutions aussi embarrassées que si on pissait sur un tabernacle... -car s'être forgé une image d'icône au look percutant protège toujours son bonhomme-... mais voilà: Cousteau était antisémite, c'est aussi abject et aussi clair que ça*. Les journalistes sont des gens formidables : on parle maintenant de "certains propos déplacés tenus en 40... de ses liens non démentis avec son frère" qualifié joliment d'"antisémite de plume"...
Ces propos déplacés, en voici un, remis à sa place (!) ... il est tiré d'une lettre adressée à Philippe Taillez qui date de 42 :
"Ici, nous n'avons toujours pas de logement. Nous sommes actuellement campés dans un petit pavillon d'une pension de famille sur la Corniche. Ce n'est pas gai pour Simone, mais il n'y aura d'appartement convenable que "quand on aura fichu à la porte tous les ignobles youtres qui nous encombrent." " Lettre de Jacques-Yves Cousteau à Philippe Tailliez du 1er mai 1941, publiée en fac-similé par France-Soir le 17 juin 1999. (Les doubles guillemets sont volontaires de peur qu'un lecteur trop pressé ne m'attribue ces vomissures et ne vienne à juste titre me détroncher.)
*Il ne cessa jamais, ne désavoua jamais, et à la Libération, défendit son frère, journaliste à la sinistre tribune antisémite pro nazie, "Je suis partout"... et obtint la commuation de sa peine -de mort- en détention. Brasillach, pareillement impliqué, eut moins de chance." Article non censuré. Mais il y a un hic : les commentaires.
... Car, dure surprise, à ce "post", il y eu deux réactions -visibles c'est à dire non censurés- justifiant plus ou moins le grand homme. Les voici, ainsi que mes réponses :
"Quelle famille bourgeoise n'a pas été antisémite en 40 ? [...] " (Non censurée)
Ma réponse: "la mienne..." [suit une brève allusion à Gustave Nouvel, mort sous la torture en 44]. Non censurée.Mais il y eut aussi une réponse d'un autre lecteur, que je cite in extenso car là on monte d'un cran :
"Et toi Lydiana, es-tu bien sûre que tu aurais été cette personne irréprochable, à l’humanisme si triomphant ? Le fait d’avoir dans sa propre famille un "juste" ne donne pas droit aux anachronismes. Car nous devrions tous, par devoir, nous plonger dans la lecture de la presse de l'immédiat avant guerre, constater combien les "blagues" sur les juifs, étaient aussi tendance... que les blagues sur les blondes ou sur les belges aujourd'hui. Ce que tu dis être la face noire de Cousteau est la face noire de la France quasi tout entière, à cette période.
Les allusions antisémites, comme toutes les facilités de langage (surligné par moi) à caractère raciste ou communautaire, ont une odeur bien nauséabonde. Mais je pense que nous devrions tous faire un effort de contemporanéité, d’isochronie, (ndr : ouahhh !!! ferais-je de "l'anti isochronisme" comme Mr Jourdain de la prose, sans le savoir?) de synchronicité, mots que nous n’avons pas l’habitude d’entendre parce qu’ils ne sont pas du tout dans nos règles, pour tenter de mieux appréhender la pensée des générations qui nous ont précédé. C’est tout le travail de l’historien.
Ainsi ne faudrait-il pas confondre antisémitisme et élan de vulgarité. Dans cette lettre de Cousteau, j’y vois pour ma part un accès de médiocrité, une de ces bassesses de langage coupables dont, tous, me semble-t-il, sommes un jour capable à un moment de notre existence. (Surligné par moi.) Je prends un exemple trivial : Imaginons que demain, un nouveau fou de guerre invente un holocauste qui prendrait pour cible les belges. Gare à nous tous, pratiquants et spectateurs de l’humour pas cher."* Non censurée ! Ce commentaire doit toujours être sur le "post" (voir lien précédent).
* Un détail : l'antisémitisme n'est pas une originalité des nazis, tant s'en faut ! Et il n'y a jamais eu "d'antibelgisme" meurtrier militant. (Ce commentaire met tout sur un même plan pour noyer le poisson, ce qui revient à une forme de "négationisme" soft.)
Voici ma première réponse:
"Je ne me pare pas des plumes du paon, (allusion à Gustave Nouvel) mais c'est en raison de ces gens qui me sont proches et qui sont morts... que je me permets, non, que je me sens le devoir d'écrire et de militer au sujet des idées mêmes pour lesquelles ils ont donné leur vie... Je ne cours AUCUN risque, c'est exact : mais justement, si je ne le faisais pas alors que je ne crains rien, je crois que je ne pourrais plus me regarder en face ni aller sur leur tombe sans redouter qu'ils ne me mettent un baffe... tout à fait méritée. C'est ainsi." Non censurée.
Mais il y eut ma seconde réponse :
"Médiocrité, la lettre antisémite de Cousteau qui regrette que l'on n'ait pas encore chassé "tous ces youtres" qui à Nice accaparent les meilleurs appartements quand lui et "Simone" doivent se contenter d'un minable garni ? Sans doute. L'antisémitisme est extrêmement médiocre, c'est sûr. Mais il y a des mots qui tuent. C'est également très médiocre, mais létal. HL" Censurée! Si j'ose, ben zut alors.____________________________
Puis j'ai laissé passer (un mois?) sans regarder les messages. Or hier, surprise surprise, s'en trouvait un -depuis combien de temps ? je l'ignore- Le voici:"[...] Cette facilité à condamner quelqu'un, [il s'agit de ma "critique" de Cousteau] qui compte à son actif d'innombrables actions humanistes universellement prouvées et reconnues, sur des faits aussi ténus, (surligné par moi) me fait pour ma part, froid dans le dos. La bien pensance démagogique a encore de beau jour devant elle." Non censuré ! Ca doit toujours se trouver sur "le post", voir le lien au début de ce texte.
Et voici ma réponse :
"Des faits "ténus", l'antisémitisme, ces propos tenus au moment même où les juifs sont envoyés massivement en camps de la mort... déplorant qu'il y en "ait" encore trop que l'on n'ait toujours pas "chassés"?!? Cela laisse sans voix. Dites-moi alors ce qui n'est pas "ténu", ce qui pour vous est vraiment grave... [...] Sans doute est-ce une question de vocabulaire, vous devez confondre ténu avec dirimant ou abject ou meurtrier, je ne sais pas..." Censurée ! Merde alors : la "réaction" antisémite est restée, et ma réponse, couic.
Restons zen.
Il y a l'explication, toujours la même, qui assure que les propos virulents hard étant shuntés, les réactions à ceux-ci le sont avec. Cela est bel et bon sauf que certaines "réactions" virulentes-hard-antisémites sont restées sur le site jusqu'à ce que je les tacle, et du reste certaines y sont toujours : mais pas mes réponses. Oubli ? OK, une erreur. Deux erreurs ? Soit, mais ça devient gênant. Conclusion provisoire : on peut donc comme Cousteau écrire des propos anti juifs -en 41! ou de nos jours- (un détail, une "faute de goût" en somme, que seul des esprits chagrins s'obstinent à monter en mayonnaise).. sans apparemment que la post-censure ne s'émeuve, mais lorsque l'on y réplique, alors et alors seulement, dans le meilleur des cas, tout va à la corbeille, (un partout la balle au centre)... et dans le pire, les articles virulents demeurent mais les réponses à ceux-ci (elles aussi virulentes, c'est logique) sont supprimées. Agacée, j'ai donc rédigé un commentaire au sujet de la censure -qui dit exactement ceci, de manière très modérée. Voici le début.
"Censure sur le "post"? Bizarre en tout cas. Exemple : j'ai fait un article sur Cousteau dans lequel je cite ses propos -écrits en 41- antisémites abjects -et sucrés à la fois-. Je le cite : "quand serons nous enfin débarrassés de ces youtres qui accaparent les meilleurs appartements (de Nice) etc..." -il râle parce qu'il doit se contenter d'une pension minable, certes en bord de mer mais enfin quelle horreur... attitude banale d'un grand bourgeois un peu chochotte, mais cocasse étant donné le personnage qu'il s'est ciselé, baroudeur, bonnet, visage au vent souriant dans la tempête, le spectacle, la mise en scène, le marketing-...etc etc [je relate l'affaire.] Censuré, -mais là, c'était couru, c'était une sorte de piège-...
Il faut tout de même chercher au delà : cela peut être des coïncidences -trois tout de même-.
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Je vais donc sur l'affaire "Siné",
le caricaturiste accusé d'antisémitisme...
On trouve beaucoup d'articles de soutien au dessinateur
... dont certains disent en substance que c'est un chic type qui invite volontiers pour un pot chez lui... ce dont je ne doute pas mais enfin comme justification, il y a mieux...
le caricaturiste accusé d'antisémitisme...
On trouve beaucoup d'articles de soutien au dessinateur
... dont certains disent en substance que c'est un chic type qui invite volontiers pour un pot chez lui... ce dont je ne doute pas mais enfin comme justification, il y a mieux...
Voici l'article, ainsi que le lien qui y renvoie: antisemitismeil-ira-loin-celui-la_1_0_1.html
"Ce que disent les mots, antisémitisme,
Siné et Gaubert, "il ira loin celui-là"...
Siné et Gaubert, "il ira loin celui-là"...
Voici les propos incriminés dudit: "Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l'UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée juive et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit!"
Sur le début, rien à dire, Siné a raison. Mais la suite hélas rend un autre son : s'il est vrai que cet article est repris de celui de Patrick Gaubert, Président de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) dans "Libé"... il y a tout de même un petit rajout qui en change tout l'éclairage.
Voici le texte de Patrick Gaubert. "Le fils de Nicolas Sarkozy, Jean, vient de se fiancer avec une juive héritière des fondateurs de Darty et envisagerait de se convertir au judaïsme pour l'épouser. Dans cette famille, on se souvient finalement d'où l'on vient." Ce n'est pas la même chose et cela n'a pas le même sens. D'un côté, des faits banaux, un certain Jeannot veut se convertir pour épouser une Jeanneton juive -certes héritière de Toto mais cela aussi est un fait-. Il se souvient d'où il vient, c'est vrai puisque son grand-père lui aussi était d'origine juive. Rien de blâmable à cela, ni à l'écrire... (si ce n'est que ça n'a aucun intérêt.)
Mais de l'autre côté, il y a deux tiroirs... gênants. Jeannot a commis un délit. Les juges ont été fort cléments. Soit. Passons. Mais Siné ajoute : "et ce n'est pas tout". Aïe. Il y a donc pire. Pire qu'un délit de fuite après avoir heurté un quidam... mais qu'a-t-il encore fait, le galopin? Suspense: il aurait été en état d'ivresse ? shooté? écrasé un gamin ? un chien ? Que nenni. Il veut se convertir au judaïsme... avant d'épouser l'héritière-à-Toto... Et au cas où on n'aurait pas compris du premier coup, Siné force le trait "il ira loin ce petit". Le lien (ici, double) est fait entre l'arrivisme et la judaïté, et la judaïté et l'argent ("l'héritière" à Toto) lien classique que fait tout antisémite qui se respecte : juif = argent = arrivisme (et de leur part, et de celle des "malins" qui les courtisent, étant entendu qu'on ne peut frayer avec eux que... par intérêt financier. C'est cela, l'antisémitisme, à une réflexion de seize lettres près, à une virgule près et même à un signe près. Ne faites pas semblant de ne pas l'avoir vu.
Sur la jeune fille, dans les médias, il n'y a rien, c'est juste "la-juive-héritière-à-Toto". Que Jeannot soit lui aussi l'héritier-à-Koko, cela n'est pas dit, -et de fait il n'y a rien de remarquable dans une telle union, tout à fait conforme à la règle de la reproduction des classes. Mais elle, elle est juive: si elle ne l'était pas, les peoples -et les autres- se seraient répandus en descriptions, CV, citations... mais là, nul besoin, elle est juive et friquée, la voilà croquée, tout est dit, ("il ira loin le petit"). "Le plus important dans le discours, ce n'est pas ce qu'il dit, mais ce qu'il ne dit pas." (Lacan) C'est à dire qu'il sous tend. Que Siné soit un chic type, talentueux, cœur sur la main et porte toujours ouverte aux copains pour un pot... et Jeannot, disons... un tout autre personnage, nul n'en doute, mais justement, cela ne l'excuse pas." HL
Voici les commentaires les plus virulents à cet article, censurés :
"Siné a gagné son procès ! Vous en mériteriez un aussi, pour renouveler des accusations ridicules dont il a été blanchi." Censuré.
Autre commentaire :
"N'empêche qu'il a gagné son procès! Personnellement, ça ne m'a pas choqué. Il veut croquer l'héritage, elle est juive, il se convertit, se comportant ainsi en splendide arriviste, et donc? Ce genre de remarque, qui font voir de l'antisémitisme partout, pourrit le climat en France. La fille Darty est juive ET a de l'argent, je ne vois pas en quoi dire les deux dans une même phrase en fait un propos antisémite. Pire, se défausser en disant "il sait d'où il vient" est un propos teinté d'un communautarisme extrême qui ne sert pas l'auteur."
Censuré ! (Tout de même !)
Mais pour finir... c'est donc mon article de base tout entier qui a été censuré... sans doute (?) en raison de trop nombreux commentaires haineux de la même veine ?! Le bébé avec l'eau du bain, disais-je...? Mais ce principe peut générer une dérive perverse. La manip pour des fâcheux est simple : si un article dérange, le tacler le plus dur possible constitue un moyen imparable de le faire virer, avec les insanités qu'il a suscitées... (l'auteur peut même le vérifier : s'il en a fait la demande lorsqu'il s'est inscrit sur "le post", il reçoit par courriel les messages à ses articles, y compris ceux qui ont été supprimés ; tous ? je l'ignore). Autrement dit, menacez, cognez fort, et il en restera toujours quelque chose de bon -pour vous-: le fauteur de trouble et ses articles iront droit à la corbeille... sous prétexte de préservation de l'ordre du site et de réactions racistes etc..." C'est mignon car l'histoire ne précise pas... que ces "propos" ne sont pas ceux de qui se voit shunté... mais de ceux qui l'agonissent, associés comme une image de Janus aux deux faces opposés. Promiscuité fâcheuse.
25 Janvier : une nouvelle censure plus ou moins attendue. Je répondais (à propos de Céline et de l'interdiction de ses livres antisémites) à un Candide qui se demandait pourquoi cette interdiction (pour si peu de choses) et au nom de quoi les juifs avaient-ils un tel traitement de faveur... Voici ma réponse :
"Il y a une différence entre antisémitisme et (le mot n'existe pas) disons "antigoysme" : les juifs ont été génocidés par les "goys", pas les "goys" par les juifs. Et ça, ça change tout." Censuré. Avec un petit mot d'excuse me disant qu'ils avaient censuré le Candide donc moi avec, toujours le même procédé car le message du faux (?) Candide (qui frisait l'antisémitisme) est bel et bien resté sur la page sans que le censeur ne s'en émeuve (jusqu'à ce que je le tacle)... et c'est alors seulement que Anastase a décidé de tout mettre à la corbeille, comme d'habitude, c'est à dire moi tout de suite repérée, comme ça se trouve, et Candide pour faire genre.


Ne nous laissons pas égarer par les mots : malades, soulagement, invention, guérison, chercheurs, scientifiques, médecins, déontologie ... Comme toute entreprise, l'industrie pharmaceutique est un business et les fins d'un business sont le profit... Elle prospecte et s'attache à des marchés porteurs ciblés: des pathologies fréquentes, parfois chroniques et surtout affectant des malades solvables. Ses "stars" fidèles et régulièrement successfulls sont grippe, sida, hypertension, problèmes cardio-vasculaires et de libido -parfois provoqués par un médoc lui-même! - surpoids, obésité et diabète, stérilité, fivettes, dépression, ménopause et prostate... Essentiellement le "jeune" troisème âge aisé encore alerte-qui-veut-encore-mais-a-du- mal... des pays sur développés. La lèpre, le palu... bof.

Autre "point chaud" du "post" à présent, la polygamie (?)

Censuré -mais pas tout de suite puisqu'il a eu autour de 1000 lecteurs-... puis remis en ligne à l'instant où j'écris ?!...
Voici les commentaires les plus virulents à cet article, censurés :
"Siné a gagné son procès ! Vous en mériteriez un aussi, pour renouveler des accusations ridicules dont il a été blanchi." Censuré.
Autre commentaire :
"N'empêche qu'il a gagné son procès! Personnellement, ça ne m'a pas choqué. Il veut croquer l'héritage, elle est juive, il se convertit, se comportant ainsi en splendide arriviste, et donc? Ce genre de remarque, qui font voir de l'antisémitisme partout, pourrit le climat en France. La fille Darty est juive ET a de l'argent, je ne vois pas en quoi dire les deux dans une même phrase en fait un propos antisémite. Pire, se défausser en disant "il sait d'où il vient" est un propos teinté d'un communautarisme extrême qui ne sert pas l'auteur."
Censuré ! (Tout de même !)
Mais pour finir... c'est donc mon article de base tout entier qui a été censuré... sans doute (?) en raison de trop nombreux commentaires haineux de la même veine ?! Le bébé avec l'eau du bain, disais-je...? Mais ce principe peut générer une dérive perverse. La manip pour des fâcheux est simple : si un article dérange, le tacler le plus dur possible constitue un moyen imparable de le faire virer, avec les insanités qu'il a suscitées... (l'auteur peut même le vérifier : s'il en a fait la demande lorsqu'il s'est inscrit sur "le post", il reçoit par courriel les messages à ses articles, y compris ceux qui ont été supprimés ; tous ? je l'ignore). Autrement dit, menacez, cognez fort, et il en restera toujours quelque chose de bon -pour vous-: le fauteur de trouble et ses articles iront droit à la corbeille... sous prétexte de préservation de l'ordre du site et de réactions racistes etc..." C'est mignon car l'histoire ne précise pas... que ces "propos" ne sont pas ceux de qui se voit shunté... mais de ceux qui l'agonissent, associés comme une image de Janus aux deux faces opposés. Promiscuité fâcheuse.
25 Janvier : une nouvelle censure plus ou moins attendue. Je répondais (à propos de Céline et de l'interdiction de ses livres antisémites) à un Candide qui se demandait pourquoi cette interdiction (pour si peu de choses) et au nom de quoi les juifs avaient-ils un tel traitement de faveur... Voici ma réponse :
"Il y a une différence entre antisémitisme et (le mot n'existe pas) disons "antigoysme" : les juifs ont été génocidés par les "goys", pas les "goys" par les juifs. Et ça, ça change tout." Censuré. Avec un petit mot d'excuse me disant qu'ils avaient censuré le Candide donc moi avec, toujours le même procédé car le message du faux (?) Candide (qui frisait l'antisémitisme) est bel et bien resté sur la page sans que le censeur ne s'en émeuve (jusqu'à ce que je le tacle)... et c'est alors seulement que Anastase a décidé de tout mettre à la corbeille, comme d'habitude, c'est à dire moi tout de suite repérée, comme ça se trouve, et Candide pour faire genre.
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Autre article censuré sur le "post":
Médicaments, le poids des mots, le choc des zéros
Médoc business; ATTENTION "Champix" (dépression, suicide); "Nexen" (hépatite, 3 morts), "Multaq", "Naproxène" (problèmes cardiaques)... et bien sûr, les "stars" ! Médiator, Vioxx etc... = NON !
25/01/2011 à 06h56 968 vues



Histoire des petites pilules, des labos à nos estomac-foie-coeur
Petits meurtres entre amis
Ce qu’il faut savoir sur l'industrie des médicaments
http://www.dailymotion.com/video/x81cai_teaser-les-medicamenteurs-inedit_news (5 vidéos du film remarquable de Stéphane Horel, Annick Redolfi, Brigitte Rossigneux) avec France 5 et la revue "Prescrire" dirigée par Bruno Toussaint - insuffisamment écoutée- la seule qui ne vit pas des publicités des firmes pharmaceutiques !
Les mots tout d'abord
Ne nous laissons pas égarer par les mots : malades, soulagement, invention, guérison, chercheurs, scientifiques, médecins, déontologie ... Comme toute entreprise, l'industrie pharmaceutique est un business et les fins d'un business sont le profit... Elle prospecte et s'attache à des marchés porteurs ciblés: des pathologies fréquentes, parfois chroniques et surtout affectant des malades solvables. Ses "stars" fidèles et régulièrement successfulls sont grippe, sida, hypertension, problèmes cardio-vasculaires et de libido -parfois provoqués par un médoc lui-même! - surpoids, obésité et diabète, stérilité, fivettes, dépression, ménopause et prostate... Essentiellement le "jeune" troisème âge aisé encore alerte-qui-veut-encore-mais-a-du- mal... des pays sur développés. La lèpre, le palu... bof.
Par le biais de l'argent, elle pèse sur les pouvoirs publics, les médecins, les malades (en fait, sur tous) d'un poids pharamineux. Son principe, comme dirait Desproges est "je-m'occupe-di tout, tu-s'occupes-di rien". De fait, elle prend la place de l'Etat pour financer la formation continue des toubibs, l'organisation de salons, de concours blancs à la fac, conférences, colloques, débats etc... et attend exige un retour sur investissement à la hauteur de sa mise, du bon marketing qui au bout du compte lui rapporte gros -gros en la matière signife des centaines de millions de dollars-. Quant à l'Etat dont ce serait le rôle, il n'a pas les moyens ou la volonté de s'en charger: de fait, il perd gros -et c'est aussi notre argent-. Cercle vicieux. Exemples.

Les portes tournantes entre le public et le privé, mélange de genres propice à ? devinez
La "Commission d’autorisation de mise sur le marché des médicaments", organisme public dépendant de l’"Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé" ou AFSSAPS est à 80% financée par les labos (privé)... qui en bonne courtoisie sont invités aux séances décidant de l'autorisation de mise sur le marché des médoc (!).. Celui qui paie étant toujours celui qui décide, ou du moins a-t-on envers lui tous les égards qu'il mérite, 95% des "candidats", comme ça se trouve ! sont acceptés et les dossiers de la commission ne sont pas publics. C'est à peu près comparable à un jury de bac dont les profs et la logistique seraient financés par un groupe tout puissant de parents d'élèves-candidats qui lors des délibérations, s'assieraient à la même table que ses membres... et qui n'aurait de comptes à rendre à personne.
Les études préalables sur les molécules-candidates ont été effectuées par les labos eux-mêmes. C'est à peu près comparable à un élève qui se présentrait au jury avec sur son livret scolaire des appréciations qu'il aurait lui même apposées. Elles ne durent parfois que trois mois.* Et il arrive que les résultats soient faussés (cas attesté de Mercks, qui a "ommis" un ou deux infarctus pour le Vioxx!) Malgré son nom, un nouveau médicament n'est la plupart du temps pas "nouveau" mais une simple version (mettons, un "fils") d'un autre existant déjà, légèrement modifié (présentation en gélules au lieu de comprimés par exemple)... et il pallie... pas tant la maladie que la perte des bénéfices du labo lorsque malencontreusement le "père" va sous peu tomber dans le domaine public. Ainsi l'Etat se prive-t-il lui-même des recettes du générique au profit de l'industrie privée. Il se "vole" lui-même... et nous avec. Joli cadeau aux firmes.
La "haute autorité de santé", HAS (domaine public) qui évalue de 1 à 5 l’amélioration du service médical rendu du médicament dite "ASMR" (5 = 0 amélioration) missionne à cette fin des experts (privés) qu'elle paie fort mal... et qui sont pour la plupart reliés (salariés) des labos... qui les paient fort bien : soit ils travaillent, soit ils ont travaillé, soit ils travailleront pour un ou plusieurs... dont ils seront à un moment donné chargés de tester les produits.. et/ou réciproquement, les testeurs, lorsqu’ils sont fréquemment sollicités par l'HAS, seront souvent ensuite recrutés par les firmes testées : ça tourne rond. Le principe ouvertement proclamé de la HAS est qu’un expert qui n’est pas relié à des labos est forcément incompétent ! Donc, pour la HAS, sur un CV de candidat à l'expertise, le fait qu'il soit ou ait été salarié d'un labo est, ô stupeur, un atout et non un empêchement légitime : il n'y a plus dès lors à s'étonner qu'ils le soient presque tous. Un monde fermé d'amis, d'obligés, de serviteurs, de serfs et de cobayes (nous). A présent il est vrai, les missionnés doivent obligatoirement signaler leurs liens avec les entreprises et lorsqu’un médoc passe en commission, les experts reliés au labo demandeur, en principe, quittent pudiquement la salle (du coup, parfois il n'en reste quasiment plus)… belle hypocrisie car les services peuvent évidemment être collégiaux [je laisse passer le "boostbitol", tu me laisses le "jeménerveplus".] De fait, certains médicaments n’offrant aucun intérêt sont néanmoins autorisés, exemple le Plavix, (star de Sanofi) qui agit à peu près comme l’aspirine mais coûte 27 fois plus cher -c'est la sécu qui morfle- . Sur 100 nouveaux mis en circuit, ceux qui apportent réellement une amélioration se comptent sur les doigts de la main et les médoc-cancres (Amsr 0) sont 83%. Les structures des contrôles dites de pharmaco-vigilance sont peu actives, secrètes, voire confidentielles ... (cf le film).
Leur prix est fixé par une Commission où les représentants de l’Etat ne sont pas majoritaires et ont peu de pouvoir... en fait, directement par les labos eux-mêmes. Lorsqu’un médicament star (précisons : du point de vue du profit car il peut tout à fait avoir 0 sur l'échelle de "richter") va tomber dans le domaine public, il arrive que les firmes, peu avant, en fabriquent une déclinaison "nouvelle" -en réalité presque identique- et en inonde le marché afin de scier les pattes au générique moins cher.
Soldat/es, rabatteurs et cobayes
L’industrie pharmaceutique consacre deux fois plus d’argent au marketing qu'à la recherche. Ses soldats sont les délégués médicaux, dûment brieffés pour un produit puis lancés en meutes guerrière sur les médecins. Ils sont la couroie de transmission indispensable entre firmes, prescripteurs rabatteurs et patients clients. Chaque toubib "coûte" par an environ 20 000 € aux labos, un investissement avisé qui leur rapportera au centmilluple. A présent que les "cadeaux" sont théoriquement interdits, comment les médecins se laissent-ils maneuvrer par des commerciaux en principe moins qualifiés qu'eux? Un art du business, de la séduction/manipulation, pour lesquels les soldats des labos sont formés... et d'autre part, comme l'observe philosophiquement Bruno Toussaint, directeur de "Prescrire", les études de médecine ne favorisent pas le développement de l'esprit critique. (!) Certains médecins cependant comme Philippe Foucras http://www.formindep.org/spip.php?article347 qui a fondé l'association Formindep, tentent de briser le carcan et de demeurer indépendants, tache peu aisée.
Croître, toujours plus
Mais ce n'est pas tout. Règle d'or, la croissance : les labos, comme toute entreprise, doivent non seulement prospecter et gagner des marchés existants mais aussi s'étendre, en construire de nouveaux, c'est-à-dire en le cas façonner des maladies présentes mais surtout futures contre lesquelles ils proposent des traitements préventifs... des "maladies" de riches et si possible plusieurs à la fois, selon le principe que les gens bien-portant sont des malades qui s’ignorent. La "dépression", servie à toutes sauces est d'excellent rapport, peu vérifiable et surtout traitable au long, très long cours par des médoc (qui suscitent assez vite une belle dépendance).. de même le "cholestérol" dont Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur à l'Inserm soutient que les risques ont été grandement majorés par les lobbies d'hypolipémiants suivis par des médecins pressés qui préfèrent ordonner analyse puis médoc à interroger et palper les artères de leur patientèle. Régulièrement, les pouvoirs publics par le biais des médias nous abreuvent de messages de santé, nous mettant en garde (assez hard mais parfois à juste titre) contre telle ou telle maladie -reliée à un mode de vie, une habitude alimentaire...- insistant à coup de marteau sur la pré-ven-tion. Aucun nom n'est cité -nous sommes dans l'éducation hygiéniste, pas dans la pub- mais en filigrane se dessine évidemment l'image de produits qui peuvent "aider". Le sol est labouré: le chaland et son médecon feront le reste. Du reste, il suffit d'aller à la pharmacie : le nom du médoc-starlette bien en évidence se trouve sur la banque. Pour l'hépatite B, des affiches suggérant fautivement une contagiosité ad majorem (par la salive alors qu'elle est presqu'exclusivement sexuelle) recommandant le vaccin -dont on sait à présent les risques- étaient placardées partout -devant les collèges notamment- et toute mère refusant de "protéger" son enfant, mise à l'index avec celui-ci : des gens croyaient qu'on pouvait la transmettre par un simple éternuement. Idem pour les médicaments ciblant les fumeurs : une campagne antitabac (excellente certes) de belle envergure précéda de peu la sortie d'un médoc censé les aider... médoc comportant des "effets non désirables" parmi lesquels dépressions graves avec passage à l'acte (tentatives de suicide). Peu investigués même après plusieurs cas, sur la base que de toutes façons chez les fumeurs de tels comportements n'étaient pas rares, autrement dit au point où ils en sont on ne va pas chercher. Un détail peu connu : lors des "programmes" de désintox pour tabagiques réalisés par les hôpitaux, des anti dépresseurs dont on sait la dépendance qu'ils occasionnent leur sont quasi systématiquements prescrits. Si bien que même s'ils ont raté leur sevrage, ils risquent de devenir en prime accro au médoc. Bénef pour les labos.
Conséquences : quelques exemples, liste non exhaustive
La Thalidomide, calmant mis sur le marché en 57, détectée tératogène en 60 et retirée en 61 => 10 000 enfants phocomèles (sans bras ni jambes.) Temps de réaction de la HA : 1 an.
Le Distilbène, censé empêcher les fausses-couches : risques chez des filles dont la mère a été exposée durant sa grossesse d'anomalies génitales et de certains cancers précoces ainsi que d'autres effets joliment dits "indésirables"... plus les suites à venir non encore investiguées, notamment pour la troisième génération.** Temps de réaction de la HA : 10 ans.
Le Vioxx, anti inflamatoire, produit-star de "Mercks" : entre 80 000 et 140 000 décès aux USA.
Le Médiator, de "Sanofi" : entre 500 et 3000 morts sur 33 000 personnes (énorme). En 99, les espagnols le retirent du marché. Pas la France, qui renouvelle deux fois son remboursement alors que le danger était connu. La France qui "enquête" (!) 10 ANS... et ne l'arrête qu’en septembre 2009. Le labo avait classé cet anorexigène comme anti-diabétique (moins contrôlé) ce qui revenait à dissimuler sa véritable nature... mais on peut se demander comment des experts ont attendu 10 ans pour s’en apercevoir : incompétence ou ? Temps de réaction de la HA: 10 ans.
Le Multaq, régulateur du rythme cardiaque, qui a suscité des "alertes majeures" (hépatites). Toujours sur le marché.
Le Nexen, anti-inflamatoire (idem) alors que d’autres médicaments ont la même efficacité sans les effets "indésirables".Temps de réaction de la HA : inappréciable puisqu'il est toujours prescrit.
Le Champix (pour les fumeurs repentis) effets secondaires : dépressions, tendances suicidaires. Idem.
Le vaccin contre l'hépatite B (après la campagne très agressive ciblant les adolescents ou plus exactement leurs mères) : suspect d'être inutile et de favoriser certaines maladies comme la sclérose en plaques.
Il arrive même -cas du Néoproxène et des traitements hormonaux de la ménopause- que les molécules augmentent ou suscitent les pathologies qu’elles étaient censées prévenir ou soigner, cardiaques ou cancéreuses dans ces deux cas. (Cf la revue The Lancet, article de David Graham, médecin expert de la FDA.)
A qui profite ce temps de réaction extrêmement long de la HA? Devinez.
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QUELQUES QUESTIONS: TESTS, TESTEURS, ET COBAYES
* Quelques questions lourdes de sens. Pour tester leurs "nouveaux" médicaments, comment pratiquent les labos ? Evident mon cher Watson. Ils choisissent des médecins généralistes dans plusieurs pays (20 ou un peu moins). Et leur demandent de prescrire. [Le plus possible ?]... puis des compte-rendus du suivi de leurs malades... Ensuite colligés, ces "rapports" seront analysés par leurs "experts", semble-t-il un peu vite... et hop en Commission où le médoc sera autorisé à 95%.
Questions: ces médecins sont-ils aptes à effectuer un travail de spécialistes hautement qualifiés de labos? Les protocoles sont rigoureux, les procédures extrêmement complexes... normalement. Comment sont-ils choisis? Leurs patients sont-ils avertis qu'ils jouent les cobayes ? Sont-ils rémunérés? Comment ? Combien ? Est-ce "au rapport" c'est à dire à la tête de pipe ? N'ont-ils pas alors tendance à faire du chiffre? Les prescriptions sont-elles toujours adaptées ? Côté patients: sont-ils eux aussi rémunérés (s'ils sont avertis!) ? Combien ? N'ont-ils pas alors tendance eux aussi à faire du chiffre? A tricher ? A ne pas prendre le médoc (on les comprend) ou a contrario à en tester plusieurs à la fois ? Qu'est-il advenu des trois malheureux qui ont fait un infarctus avec le Vioxx ? A-t-on investigué les cas ? C'est la seule question à laquelle on puisse réponde : non ! Quels pays sont concernés ? Et surtout qui contrôle ces contrôleurs ? Les labos ?!?! Force est de constater qu'on ne sait rien... Mais c'est néanmoins nous qui au bout de la chaîne ingurgitons le produit de ces recherches bidouillages.
L'opacité de la procédure donne l'impression inquiétante de bricolage de sociologues-chercheurs-amateurs promus experts... en fait ni sociologues ni chercheurs ni experts mais bien "amateurs" (ou pire, salariés)... rappelant fâcheusement l'affaire des américains qui avaient "utilisé" autrefois des portoricaines pour tester des pilules à forte dose (un geste généreux) avant d'en mettre sur le marché de moins serrées pour les blanches.
Il est certes inéluctable que de nouvelles molécules comportent des effets à long terme que l'on ne peut deviner ni maîtriser (exemple du Distilbène qui fait encore parler de lui deux générations après) : on ne peut attendre trois générations pour mettre en circuit une dormule qui a priori semble sans inconvénient majeur. Mais la prise de risques est à apprécier au regard du bénéfice apporté. Or les labos mélangent suavement cet impondérable inévitable et accepté pour le bien du malade et leur désinvolture d'apprenti-sorciers pour le bien du marché, à l'exemple de cette hiérarque soucieuse qui invoque et déplore, la larme à l'œil les risques que l'on doit dans l'urgence hélas accepter parce que c'est ainsi (re hélas) nous ne sommes malheureusement pas omniscients etc etc... Faire perdre quelques kilos valait-il de fragiliser les valvules coronaires des femmes prescrites ? Résultat : minces en effet (très brièvement puisque les kilos étaient repris dès l'arrêt du médoc) mais en revanche... définitivement cardiaques. Autre exemple d'effet secondaire confidentiel d'une "avancée révolutionnaire" qui fit en son temps l'objet d'une médiatisation enthousiaste quasi délirante: un enfant -dans le meilleur des cas- valait-il la souffrance constante de femmes qui, après des dizaines et des dizaines de FIVETTES ratées, leurs ovaires -et utérus- martyrisés ressemblant à des pelotes dont on aurait brutalement arraché les épingles une à une, sont ensuite devenues définitivement dépendantes d'analgésiques ? Une d'entre elles dix ans après ne peut sans une douleur intense se baisser pour saisir un simple sac de provisions. A voir.
** Sur le Distilbène : http://www.-distilbene-a-liresivotre-mere-pendant-sa-grossesse_1_0_1.html

... mais enfin vient le beau jour où tout baigne... et voilà mon bébé sur le marché, [j'ai pris la précaution de prendre un brevet, pas fou]... ou je ne l'ai pas pris car je suis un homme de bien, généreux et bon... mais en ce cas, c'est plutôt pire : pas de royalties à payer, c'est tout bénef pour les labos qui sautent dessus comme canard sur haneton. C'est prescrit à tout vat --parfois pour une autre indication que celle prévue mais bon, du moment que l'argent rentre dans la boutique, ils ne pinaillent pas--. Une blague? Pas tout à fait. C'est ainsi qu'ont été découvertes et isolées des molécules qui formèrent les anti-dépresseurs dont on sait le succès ensuite. Ce n'est pas forcément funeste, mais parfois, il y a des couacs... [Même avec certains anti-dépresseurs du reste, soupçonnés d'induire des passages à l'acte dramatiques.] Si ça ne s'appelle pas jouer les apprenti-sorciers, alors, on dira comment ?
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Ma réponse après que l'article ait été censuré au bout de 2 jours
Les médicaments, le poids des labos, le choc des "zéros" (zéro comme la majorité des médicaments, classés 5 -nuls, zéro- sur une échelle de "richter" qui évalue leur efficacité.
Le post et la censure
Ce n'est pas une question au "modérateur" ou à quelque webmaster responsable de l'hygiène des article du "post" mais une lettre ouverte.
J'observe -et collige dans un blog*- ce qui, sur ce journal, est supprimé et ce qui demeure ; se dessine ainsi une image... tant est juste la formule de Lacan "ce qui est important dans le discours, ce n'est pas ce qu'il dit mais ce qu'il ne dit pas"... (ou qu'on l'empêche de dire.) Le principe qui consiste à virer les commentaires racistes-injurieux-etc... (évident).. en même temps les textes auxquels ils se réfèrent peut aussi représenter si on le retourne un excellent moyen de shunter ce qui dérange sous prétexte de balayage vertueux : on jette le bébé avec l'eau du bain. Il suffit d'y adjoindre un commentaire raciste-injurieux pour que le post malvenu soit viré illico dans la même charrette. Jusqu'à présent, ont été censurées (vérifiez sur le blog) les deux-tiers environ de mes "réponses" à des "post" qui flirtent avec l'antisémitisme. Au mieux, tout est supprimé ; au pire, seulement mes textes. Un autre cas est celui où une réponse qui m'est faite (une dame trouve futile que je m'insurge contre les propos antisémites -écrits en 40 !- de Cousteau) demeure sur le site -un mois?- et n'est virée qu'une fois taclée... en même temps que ma réplique, fort modérée (voir le blog). Question : si je n'avais pas réagi, combien de temps le commentaire serait-il resté? La vigilance des censeurs semble à géométrie variable. Erreur ? Peut-être mais au bout de trois tout de même... Un autre article (le seul dont je reconnais qu'il était peut-être un peu hard) sur la polygamie est aussi passé à la trappe. Soit.
Mais aujourd'hui, une barre a été franchie avec la suppression d'un texte qui est une sorte de synthèse du film "Les médicamenteurs" de Stéphane Horel, Annick Redolfi et Brigitte Rossigneux passé IN EXTENSO sur la 5 avant-hier (!) Là alors, la gauche bien disante humaniste frileuse se donne à voir en pleine lumière et c'est une bien pauvre image qu'elle offre d'elle. Ce que la "5" a fait tout simplement -ainsi que d'innombrables sites- votre journal apparemment n'en a pas le cran ou la possibilité.
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Sur le distilbène, non censuré (jusqu'à présent)
Les cordonniers sont les plus mal chaussés ! L'apprenti sorcier, nouvel épisode. Distilbène : à lire, surtout si votre mère ou grand-mère s'en sont vues prescrire pendant leur grossesse...
21/01/2011 1307 vues

http://www.hhorages.com/audio/interviewMOG_FranceCulture.mp3
Etant donné les risques et son peu d'efficacité, le DES fut interdit chez les femmes enceintes : en 71 aux USA
en 76, soit 5 ans après ! au Canada
en 77, soit 6 ans après ! en France, Autriche, Pays-bas
en 78, soit 8 ans après ! en Australie
en 81, soit 11 ans après ! en Italie
en 83, soit 12 ans après ! en Hongrie qui décroche le bonnet d'âne sur la question.


Interview de Marie-Odile Gobillard.
Chercheur en biologie moléculaire (!) au CNRS, elle fut traitée au dilbestrol à doses massives pendant ses deux grossesses (et durant toute leur durée) ; sa fille et son garçon,qui jusqu'alors n'avaient pas été investigués -psychose maniaco-dépressive, états borderline, anorexie-boulimie, tendances suicidaires- et la prise par leur mère du DES durant sa grossesse. Un détail : la découverte du DES remontait à 38 et il n'avait pas fait l'objet d'un brevet : les labos se sont donc engouffrés dans le créneau et l'ont prescrit à tour de bras en France à partir de 1950 pour des indications diverses et variées en principe reliées à des risques de fausse-couches... mais aussi diabète, prise de poids excessive voire dans certains cas, pour faire accoucher plus rapidement une femme arrivée presqu'à terme ! (8 mois et demi) le risque étant moindre ou nul lorsque l'expostion était tardive, du moins pour les bébés-rates (!) mais enfin nous ne sommes pas tout à fait des rates et il faut voir. atteints de troubles psy graves, se sont suicidés l'un et l'autre vers l'âge de 25 ans. Depuis, elle a effectué une recherche qui pointe une corrélation significative chez les enfants entre certains troubles survenant à l'âge adulte
Un autre détail très peu connu : France où en principe, l'entrée sur le marché du DES date donc de 1950, des femmes s'en sont vues prescrire dès 1948 -des "précurseurs" en somme c'est à dire des cobayes-... averties (ou non ?) que le médicament-miracle n'était pas encore dans le circuit. Une faveur. En principe les expositions en fin de grossesse seraient sans danger (?!)
Les risques de cancers précoces chez les filles DES étaient connus (vagin, utérus, sein) ainsi que de stérilité, d'inappétence sexuelle (anomalies des organes génitaux, utérus bifides ou trop petits, règles tardives et irrégulières...) mais pas les problèmes psy.. et surtout, les garçons, considérés comme exempts, avaient peu été investigués. Faux : d'après Marie-Odile Gobillard (mais pas seulement) on observe chez eux aussi en proportion significative des anomalies sexuelles légères ou graves (déviation du canal uretral, testicules non descendus, phimosis particulièrement résistant...) De même, à la génération d'après, les problèmes des filles et surtout des fils de mère DES -identiques à ceux de leur mère voire aggravés- étaient totalement ignorés. Ce n'est plus le cas.
Dangereux et interdit au delà des Pyrénées, inoffensif en deçà
Etant donné les risques et son peu d'efficacité, le DES fut interdit chez les femmes enceintes :
en 76, soit 5 ans après ! au Canada
en 77, soit 6 ans après ! en France, Autriche, Pays-bas
en 78, soit 8 ans après ! en Australie
en 81, soit 11 ans après ! en Italie
en 83, soit 12 ans après ! en Hongrie qui décroche le bonnet d'âne sur la question.
Cela signifie que, connaissant les risques auxquels avec le DES ils exposaient les femmes -au moins sur une génération- les pouvoirs publics l'ont autorisé et des médecins l'ont largement prescrit pendant 5 à 12 ans dans 7 pays, un prochain scandale comparable à celui du sang contaminé et des hormones de croissance. http://www.mediator-prion-hiv-petits-meurtres-entre-amis-
Naïveté ? Imbécillité ? Méconnaissance ? Volonté délibérée ? Lien entre les donneurs d'ordre, les prescripteurs et les babos pharmaceutiques -je laisse la coquille-? "Is fecit cui prodest", toujours, celui qui fait [est] celui qui [en] profite. http://www.le-steak-un-plaisir-minime-qui-coute-cher
QUI A DIT QUE LA BIOLOGIE ETAIT UNE SCIENCE ?

Oyez oyez brave gens, une histoire marrante pour finir. Ce n'est pas une aussi lourde blague que ça en a l'air. Soit un chercheur ou un simple médecin travaillant dans un service de tuberculeux, qui observe et notez le, il peut tout à fait être humaniste... ou ne pas l'être, ça dépend.. donc qui observe l'état psychique de ses malades. Heu-reux ! Comme c'est bizarre, en ces circonstances... Un antibio -la strepto- ? Peut-être. Il doit y avoir un truc là dedans qui peut servir. A quoi ? A soigner la dépression pardieu [et il y a de sacrés débouchés coco]... Oups, j'isole le machin, d'accord ça fait des heures sup mais ça vaut le coup pour soulager tant de misères [ou pour me faire un max de blé, ça dépend]. Je l'envoie à un rat, il a l'air d'apprécier et gambade aussi sec... puis à un bébé -rat- idem. Pas mal !

Oupss, je pique une série de lapins... qui en bondissent de joie... mais c'est génial ce truc, je refais le bidule, ça MARCHE à tous les coups, juste un mort ou deux [une broutille ils avaient l'air malade avant]... Je poursuis car j'ai de la conscience pro, et hop, je tue les malheureux lapins hilares : ils ont l'air tout ce qu'il y a de normaux à l'intérieur, je recommence histoire de vérifier, du moins si les lapins ne sont pas trop cher car ça coûte, faut pas croire, le fonctionnement d'un labo, et miracle, R.A.S, ça gaze au poil... Je baptise mon truc Lurronal ça le fait bien, ou Félicitol voire plus hard, Serenic et, soutenu par un patron bien lustré, je fais une demande à l'AFSSAPS, ça prend certes du temps avec les vérif et re vérif... c'est que depuis la thalidomide on n'est plus aussi libre... il faut dire que... passons, pour une bourde, c'en était une belle, juste un comprimé et... bref, c'est comme ça qu'on a mauvaise réput ensuite.*.. [voir le film remarquable -en 5 vidéos qui se suivent- de Stéphane Horel, Annick Redolfi et Brigitte Rossigneux.]
http://www.dailymotion.com/video/x81cai_teaser-les-medicamenteurs-inedit_news Une des 10000 victimes de la thalidomide, autorisée en 57, détectée tératogène en 60 et retirée seulement en 61 !
... mais enfin vient le beau jour où tout baigne... et voilà mon bébé sur le marché, [j'ai pris la précaution de prendre un brevet, pas fou]... ou je ne l'ai pas pris car je suis un homme de bien, généreux et bon... mais en ce cas, c'est plutôt pire : pas de royalties à payer, c'est tout bénef pour les labos qui sautent dessus comme canard sur haneton. C'est prescrit à tout vat --parfois pour une autre indication que celle prévue mais bon, du moment que l'argent rentre dans la boutique, ils ne pinaillent pas--. Une blague? Pas tout à fait. C'est ainsi qu'ont été découvertes et isolées des molécules qui formèrent les anti-dépresseurs dont on sait le succès ensuite. Ce n'est pas forcément funeste, mais parfois, il y a des couacs... [Même avec certains anti-dépresseurs du reste, soupçonnés d'induire des passages à l'acte dramatiques.] Si ça ne s'appelle pas jouer les apprenti-sorciers, alors, on dira comment ?
Tri sélectif et recyclage
Et ce n'est pas tout mes amis, le DES reste encore en circuit, entre autres... pour les messieurs atteints de cancers de la protate... un recyclage de bonne ménagère genre puisqu'on-a-la-recette et les boîtes on va pas jeter... un essai à tout hasard style on-va-voir-ce-que-ça-leur-fait, au point où ils en sont ils vont pas râler et c'est un marché géant ? Et qu'est-ce qu'il leur fait, le DES, aux vieux messieurs prostatiques? Un élément rassurant tout de même : on est sûr, mais alors absolument sûr qu'ils ne sont pas enceintes. Tranquille de ce côté là.
* Voir la véritable histoire du médicament depuis sa "conception" jusqu'à sa mise à l'étal dans vos officines de village
http://www.lepost.fr/article/2011/01/25/2382052_medocs-business.html
http://www.lepost.fr/article/2011/01/25/2382052_medocs-business.html
Autre "point chaud" du "post" à présent, la polygamie (?)
ou le "politiquement correct".
(Recherche moins approfondie dois-je dire.)
Une députée part en guerre contre la polygamie
et elle a bien raison ! (le titre n'est pas de moi.)
Mon commentaire : "La polygamie en Afrique sub saharienne que je connais bien -c'est en effet là qu'elle est le plus répandue- est une plaie... à la source des drames infinis. Rivalités de clans, de lignées, de fratries -plus que de femmes-, esclavage ou pseudo esclavage -comment appeler autrement le "mariage" fortement "conseillé" à des adolescentes... moyennant rétribution (au papa), avec un homme âgé, c'est à dire un pédophile ?- mutilations sexuelles -elle va souvent de pair avec l'excision car il faut éviter que les jeunes épouses ne soient trop demandeuses de plaisir-, grossesses précoces et forcées, coups, promiscuité et surpopulation... associées à un mélange générationnel souvent funeste -les enfants aînés étant parfois plus âgés que les dernières épouses qu'ils côtoient quotidiennement-, frustration sexuelle -si un homme accapare dix femmes, cela fera neuf célibataires en manque d'épouse-, (imaginez tout cela sous le même toit!) jalousies, complot et assassinats -souvent infanticides ou "épousicides", rarement punis- : ce sont des familles entières, c'est à dire en le cas deux à trois cents personnes, qui sur des générations et des générations en seront, en sont affectées. La femme est réduite à rien, remplaçable, battable, tuable lorsqu'elle ne peut produire ou dans le meilleur des cas éjectable à coup de pied sans pécule et sans ses enfants... avec la complicité (ou l'initiation) parfois de sa belle mère ou belle famille voire même de ses consoeurs de misère qui pensent ainsi s'attirer un statut moins cruel, à tort car elles aussi seront remplacées... Sans leur mère, les enfants de ou des épouses répudiées seront parfois dans une situation proche de l'esclavage -de leurs frères et soeurs- ou au mieux, de celle de bâtard... et cela pourra changer à la venue d'une nouvelle épouse ! Il arrive que l'une ou l'autre -ou un enfant- ne soient retrouvés morts noyés au marigot, ou opportunément emporté par un croco. Personne ne s'émeut trop, un accident, cela arrive. H. L." Censuré. (Soit, peut-être trop violent ?)
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Troisième point chaud. Sur la délinquance à présent.
"Mort d'un agriculteur dans le Gard: le suspect écroué"
Mon commentaire. "Deux hommes, deux travailleurs de plus de 60 ans tués récemment pour quelques euros, c'est impressionnant : la France et surtout le Gard se "tiersmondise" de plus en plus, misère, analphabétisme, précarité -comme on dit- petits larcins, débrouille... et parfois meurtre, ça va avec. Nous n'avons même pas la "délinquance" plus "top" de la côte, mais celle, minable, faite de petits coups tordus et voués à l'échec : c'est la plus dangereuse, les pauvres tâches abruties qui s'y livrent n'étant en général pas des phares -là comme ailleurs on a une hiérarchie, de l'intelligence en le cas-, on est surpris de leur niveau lorsqu'on les voit sur les bancs des assises, penauds*. De celle-ci, on parle assez peu car elle ne concerne pas les banques et les gros nantis. Toute ma sympathie pour les proches de la victime. HL
* A l'exemple de cette criminelle dont je ne dirai pas le nom pour ne pas lui faire de la pub qui, après avoir avoué deux meurtres -lors d'une embrouille si mal ficelée qu'ils étaient évidents (!)- a demandé au policier qui, à coup de charme et de gentillesse, -peut-être aussi un petit mensonge qu'elle avait gobé tout cru- avait réussi à obtenir ses aveux "bon, est-ce que je peux partir maintenant ?" " Censuré.
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