vendredi 4 février 2011

http://larrive.blogspot.com 




LE POST, CENSURE, CE QUI A ETE 

CENSURE SUR LE JOURNAL


Ma réponse au "post" après que l'article 1 sur les médicaments, voir http://ecologine.blogspot.com ait été censuré au bout de 2 jours malgré ou à cause de ses 1000 visites.

Les médicaments, le poids des labos, le choc des "zéros" (zéro comme la majorité des médicaments, classés 5 -nuls, zéro- sur une échelle de "richter" qui évalue leur efficacité.

Le post et la censure

Ce n'est pas une question au "modérateur" ou à quelque webmaster responsable de l'hygiène des article du "post" et de leur qualité mais une lettre ouverte.

J'observe -et collige dans http://robotposteur.blogspot.com- ce qui, sur ce journal, est supprimé et ce qui demeure ; se dessine ainsi une image intéressante ... illustrant la formule de Lacan "ce qui est important dans le discours, ce n'est pas ce qu'il dit mais ce qu'il ne dit pas"... (ou qu'on l'empêche de dire.) Le principe par exemple qui consiste à virer les commentaires racistes-injurieux-etc... (évident).. en même temps les textes auxquels ils se réfèrent peut aussi représenter si on le retourne un excellent moyen de shunter ce qui dérange sous prétexte de balayage vertueux : on jette le bébé avec l'eau du bain. Il suffit d'y adjoindre un commentaire raciste-injurieux pour que le post malvenu soit viré illico dans la même charrette. Jusqu'à présent, ont été censurées (vérifiez sur le blog) les deux-tiers environ de mes "réponses" à des "posts" qui flirtent avec l'antisémitisme. Au mieux, tout est supprimé ; au pire, seulement mes textes. Un autre cas est celui où une réponse qui m'est faite (une dame trouve futile que je m'insurge contre les propos antisémites -écrits en 40 !- de Cousteau) demeure sur le site -un mois?- et n'est virée qu'une fois taclée... en même temps que ma réplique, fort modérée (voir le blog). Question : si je n'avais pas réagi, combien de temps le commentaire serait-il resté? La vigilance des censeurs semble à géométrie variable. Erreur? Peut-être mais au bout de trois tout de même... Un autre article (le seul dont je reconnais qu'il était peut-être un peu hard) sur la polygamie est aussi passé à la trappe. Soit.

Mais aujourd'hui, une barre a été franchie avec la suppression d'un texte qui est une sorte de synthèse du film "Les médicamenteurs" de Stéphane Horel, Annick Redolfi et Brigitte Rossigneux passé IN EXTENSO sur la 5 avant-hier (!) Là alors, la gauche bien-disante humaniste frileuse se donne à voir en pleine lumière et c'est une bien pauvre image qu'elle offre. Ce que la "5" a fait tout simplement -ainsi que d'innombrables sites- ce journal branché apparemment n'en a pas eu le cran ou la possibilité. J'espère que les pubs qui défilent parfois n'ont rien à y voir. !?

vendredi 31 décembre 2010

Ce que disent les mots supprimés, une image en pochoir

CE QUI A ETE CENSURE SUR LE "POST"


Note préliminaire
"Le post.fr", un journal virtuel participatif, [voir le lien http://www.lepost.fr/perso/lydiana/]... et la censure. 

Elle semble ici s'attacher surtout à certains articles ou commentaires particuliers. Deux explications : les suppressions aberrantes seraient le fait d'un robot farceur qui, briefé,  associerait automatiquement des termes ou des lettres préprogrammés, tilterait à certains, et couic. Il suffirait donc d'éviter des mots prêtant à confusion  (!) par exemple avunculaire, nyctamère (ou pire, nyctalope!), recul, basculer ou convoler, encuvage et bien sûr supputer, computer, putatif, pinailler, douille, quenouille ainsi que l'innocent concombre ou concomitant... et le subjonctif passé du verbe savoir aux deux premières personnes etc... Mais ce n'est pas tout.

Coucou, je suis le petit robotposteur chargé de la censure sur "le post.fr"; truffe à l'air, je chasse les vilains mots et les dévore aussitôt, je ne crains rien, j'ai un solide estomac...

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"Le plus important dans le discours, ce n'est pas ce qu'il dit MAIS CE QU'IL NE DIT PAS". (Lacan)

Car le "post" semble aussi  pratiquer une autre sorte de censure, originale (quoique...) selon le principe  suivant : un article qui reçoit des commentaires (dits "réactions") violents se voit souvent supprimé en même temps que ceux-ci : on jette le bébé avec l'eau du bain. Mais il y a aussi des cas où les commentaires violents sont maintenus...  tandis que la réponse à ceux-ci est shuntée. Voici, colligé, ce qui a été supprimé et ce qui demeure sur ce journal : une liste -articles et commentaires- qui, mis bout à bout, semble dessiner une image en "négatif"... significative. 

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Les articles

 Un premier : le voici, avec le lien.

Cousteau... face noire [...] 

cousteau-face-noire-reponse-a-soubire.html 



On le lit bien souvent... mais avec détours et circonlocutions aussi embarrassées que si on pissait sur un tabernacle... -car s'être forgé une image d'icône au look percutant protège toujours son bonhomme-... mais voilà: Cousteau était antisémite, c'est aussi abject et aussi clair que ça*. Les journalistes sont des gens formidables : on parle maintenant de "certains propos déplacés tenus en 40... de ses liens non démentis avec son frère" qualifié joliment d'"antisémite de plume"... 

Ces propos déplacés, en voici un, remis à sa place (!) ... il est tiré d'une lettre adressée à Philippe Taillez qui date de 42 :

"Ici, nous n'avons toujours pas de logement. Nous sommes actuellement campés dans un petit pavillon d'une pension de famille sur la Corniche. Ce n'est pas gai pour Simone, mais il n'y aura d'appartement convenable que "quand on aura fichu à la porte tous les ignobles youtres qui nous encombrent." " Lettre de Jacques-Yves Cousteau à Philippe Tailliez du 1er mai 1941, publiée en fac-similé par France-Soir le 17 juin 1999. (Les doubles guillemets sont volontaires de peur qu'un lecteur trop pressé ne m'attribue ces vomissures et ne vienne à juste titre me détroncher.)


*Il ne cessa jamais, ne désavoua jamais, et à la Libération, défendit son frère, journaliste à la sinistre tribune antisémite pro nazie, "Je suis partout"... et obtint la commuation de sa peine -de mort- en détention. Brasillach, pareillement impliqué, eut moins de chance." Article non censuré. Mais il y a un hic : les commentaires.
... Car, dure surprise, à ce "post", il y eu deux réactions -visibles c'est à dire non censurés- justifiant plus ou moins le grand homme. Les voici, ainsi que mes réponses :

"Quelle famille bourgeoise n'a pas été antisémite en 40 ? [...] " (Non censurée)

Ma réponse: "la mienne..." [suit une brève allusion à Gustave Nouvel, mort sous la torture en 44]. Non censurée.
Mais il y eut aussi une réponse d'un autre lecteur, que je cite in extenso car là on monte d'un cran : 
"Et toi Lydiana, es-tu bien sûre que tu aurais été cette personne irréprochable, à l’humanisme si triomphant ? Le fait d’avoir dans sa propre famille un "juste" ne donne pas droit aux anachronismes. Car nous devrions tous, par devoir, nous plonger dans la lecture de la presse de l'immédiat avant guerre, constater combien les "blagues" sur les juifs, étaient aussi tendance... que les blagues sur les blondes ou sur les belges aujourd'hui. Ce que tu dis être la face noire de Cousteau est la face noire de la France quasi tout entière, à cette période.
Les allusions antisémites, comme toutes les facilités de langage (surligné par moi) à caractère raciste ou communautaire, ont une odeur bien nauséabonde. Mais je pense que nous devrions tous faire un effort de contemporanéité, d’isochronie, (ndr : ouahhh !!! ferais-je de "l'anti isochronisme" comme Mr Jourdain de la prose, sans le savoir?) de synchronicité, mots que nous n’avons pas l’habitude d’entendre parce qu’ils ne sont pas du tout dans nos règles, pour tenter de mieux appréhender la pensée des générations qui nous ont précédé. C’est tout le travail de l’historien.
Ainsi ne faudrait-il pas confondre antisémitisme et élan de vulgarité. Dans cette lettre de Cousteau, j’y vois pour ma part un accès de médiocrité, une de ces bassesses de langage coupables dont, tous, me semble-t-il, sommes un jour capable à un moment de notre existence. (Surligné par moi.) Je prends un exemple trivial : Imaginons que demain, un nouveau fou de guerre invente un holocauste qui prendrait pour cible les belges. Gare à nous tous, pratiquants et spectateurs de l’humour pas cher."*    Non censurée ! Ce commentaire doit toujours être sur le "post" (voir lien précédent).

* Un détail : l'antisémitisme n'est pas une originalité des nazis, tant s'en faut ! Et il n'y a jamais eu "d'antibelgisme" meurtrier militant. (Ce commentaire met tout sur un même plan pour noyer le poisson, ce qui revient à une forme de "négationisme" soft.)

Voici ma première réponse:
"Je ne me pare pas des plumes du paon, (allusion à Gustave Nouvel) mais c'est en raison de ces gens qui me sont proches et qui sont morts... que je me permets, non, que je me sens le devoir d'écrire et de militer au sujet des idées mêmes pour lesquelles ils ont donné leur vie... Je ne cours AUCUN risque, c'est exact :  mais justement, si je ne le faisais pas alors que je ne crains rien, je crois que je ne pourrais plus me regarder en face ni aller sur leur tombe sans redouter qu'ils ne me mettent un baffe... tout à fait méritée. C'est ainsi." Non censurée. 

Mais il y eut ma seconde réponse :
"Médiocrité, la lettre antisémite de Cousteau qui regrette que l'on n'ait pas encore chassé "tous ces youtres" qui à Nice accaparent les meilleurs appartements quand lui et "Simone" doivent se contenter d'un minable garni ? Sans doute. L'antisémitisme est extrêmement médiocre, c'est sûr. Mais il y a des mots qui tuent. C'est également très médiocre, mais létal. HL" Censurée!  Si j'ose, ben zut alors.
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 Puis j'ai laissé passer (un mois?) sans regarder les messages. Or hier, surprise surprise, s'en trouvait un -depuis combien de temps ? je l'ignore- Le voici: 
"[...] Cette facilité à condamner quelqu'un, [il s'agit de ma "critique" de Cousteau] qui compte à son actif d'innombrables actions humanistes universellement prouvées et reconnues, sur des faits aussi ténus, (surligné par moi) me fait pour ma part, froid dans le dos. La bien pensance démagogique a encore de beau jour devant elle." Non censuré ! Ca doit toujours se trouver sur "le post", voir le lien au début de ce texte.

Et voici ma réponse :
 "Des faits "ténus", l'antisémitisme, ces propos tenus au moment même où les juifs sont envoyés massivement en camps de la mort... déplorant qu'il y en "ait" encore trop que l'on n'ait toujours pas  "chassés"?!? Cela laisse sans voix. Dites-moi alors ce qui n'est pas "ténu", ce qui pour vous est vraiment grave... [...] Sans doute est-ce une question de vocabulaire, vous devez confondre ténu avec dirimant ou abject ou meurtrier, je ne sais pas..." Censurée ! Merde alors : la "réaction" antisémite est restée, et ma réponse, couic.
Restons zen.
Il y a l'explication, toujours la même, qui assure que les propos virulents hard étant shuntés, les réactions à ceux-ci le sont avec. Cela est bel et bon sauf que certaines "réactions" virulentes-hard-antisémites sont restées sur le site jusqu'à ce que je les tacle, et du reste certaines y sont toujours : mais pas mes réponses. Oubli ? OK, une erreur. Deux erreurs ? Soit, mais ça devient gênant.  Conclusion provisoire : on peut donc comme Cousteau écrire des propos anti juifs -en 41! ou de nos jours- (un détail, une "faute de goût" en somme, que seul des esprits chagrins s'obstinent à monter en mayonnaise).. sans apparemment que la post-censure ne s'émeuve, mais lorsque l'on y réplique, alors et alors seulement, dans le meilleur des cas, tout va à la corbeille, (un partout la balle au centre)... et dans le pire, les articles virulents demeurent mais les réponses à ceux-ci (elles aussi virulentes, c'est logique) sont supprimées. Agacée, j'ai donc rédigé un commentaire au sujet de la censure -qui dit exactement ceci, de manière très modérée. Voici le début.
"Censure sur le "post"? Bizarre en tout cas. Exemple : j'ai fait un article sur Cousteau dans lequel je cite ses propos -écrits en 41- antisémites abjects -et sucrés à la fois-. Je le cite : "quand serons nous enfin débarrassés de ces youtres qui accaparent les meilleurs appartements (de Nice) etc..." -il râle parce qu'il doit se contenter d'une pension minable, certes en bord de mer mais enfin quelle horreur... attitude banale d'un grand bourgeois un peu chochotte, mais cocasse étant donné le personnage qu'il s'est ciselé, baroudeur, bonnet, visage au vent souriant dans la tempête, le spectacle, la mise en scène, le marketing-...etc etc [je relate l'affaire.] Censuré, -mais là, c'était couru, c'était une sorte de piège-...

Il faut tout de même chercher au delà : cela peut être des coïncidences -trois tout de même-.

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Je vais donc sur l'affaire "Siné"
le caricaturiste  accusé d'antisémitisme... 
On trouve beaucoup d'articles de soutien au dessinateur
... dont certains disent en substance que c'est un chic type qui invite volontiers pour un pot chez lui... ce dont je ne doute pas mais enfin comme justification, il y a mieux...

Voici l'article, ainsi que le lien qui y renvoie:  antisemitismeil-ira-loin-celui-la_1_0_1.html

"Ce que disent les mots, antisémitisme, 
Siné et Gaubert, "il ira loin celui-là"...

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